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22 mars 2006

la souffrance ,la peur de produire ,le risque d'abandon,le desavoi de l'apprenti-chercheur

1:Définition:Pour commencer à traiter notre fiche ,on a préferé de commencer par les choses les plus simples simples  et par definir quelques concepts.L'inquiétude:elle concerne les destinées humaines,c'est une impression  d'insécurité inexprimable.Doute et Soucis :ils se rapportent à une chose ,un évènement .La peur :c'est une sensation immédiate ,spontannée .Elle est liée à l'instect de conversation .Elle provoque une réponse qui est la fuite ou la riposte.Elle est conséquente à la perception d'un danger extérieur.On doit distinguer plusieurs intensité de la peur :-la crainte(une petite peur),-la terreur,paralysante(tend à déformer la perception ),-l'horreur,avec impression de dégout ,de recul par rapport à la réalité,-la panique...   =>Ainsi le stress de chercheur est un etat psychologique qui revèle plusieurs intensités différentes(decouragement,angoisse,procrastination,inquiétude,autodépréciation)

2:Causes de la souffrance:Suite à une petite enqête faite auprès de quelques étudiants de M1 de sciences de l'educations on provoque que les causes du stress du chercheur sont multiples.Les principaux sont:manque du sûreté ,voire de maturité,-peur de ne pas trouver une méthodologie qui correspond à sa recherche et aussi de ne pas trouver une bibliographie, -manque du temps, -inadéquation du sujet par rapport de recherche, -sentiment d'être différent des autres , - mal entendu du tuteur...

3:Exemple de la souffrance: -BLOCAGE DE L'ECRITURE:"j'ai peur d'écrire","écrire c'est difficile parceque ,du fait de son histoire ou de sa spécifité ,l'écrit reste investi de valeurs ,d'interdits,de représentations qui font obstacle à son appropriation.".La phase de rédaction est variable ,elle devient un cauchemar pour certains étudiants.L'etudiant ressent le vertige de la page blanche ou l'ecran vide .

4:Conseils pour surmonter cette peur,ce stress:  -établir un plan détaillé accompagné d'un planning prévisonnel de la journée ou de la semaine(journal de recherche), -se créer des nouvelles habitudes et de s'efforcer de les respecter (préciser l'heure de réveil,temps préci pour la révision dans une bibliothèque,rédiger tel jour de la semaine) ,-se ménager "les plages horaires"(ballade,cinéma)pour éviter tout risque du surmenage,l'ennui de sujet ,-s'efforcer d'écrire au moins une page par jour sur un point particulier du thème ,même si vous estimez que c'est mal rédiger.

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"Ecrire une recherche ,mémoire ou thèse"Martine LANI-BAYLE ,"Méthodologie de la recherche" Mathieu GUIDERE , http://psychiatriinfirmiere.free.fr

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Commentaires
E
je viens ce jour corriger mes erreurs de frappes du 31 mai 06,<br /> <br /> Il fallait lire "Ce chamboulement nous construit si on arrive soi-même à trouver une issue qui nous est propre"<br /> voila<br /> mais je pense que vous avez trouvé mon erreur<br /> estelle
E
Comme le dit, Daniel nous traversons tous plus ou moins cette phase de turbulence de l'étudiant chercheur ou de l'apprenti chercheur.<br /> Dans le cours de rené Barbier sur la multiréférentialité du premier semestre, il parle "du moment" de crise qui est nécessaire pour pouvoir entrer dans "la phase de création". <br /> Ce "chamboulement" nous construit si on arrive soi-même une issue qui nous est propre
D
Bravo pour votre travail.<br /> Actuellement nous sommes en effet tous traversés plus ou moins par cet état de souffrance de l'étudiant chercheur. Plongé dans le "moment" de la recherche nous nous focalisons parfois à l'excés sur ce moment là. Il faut absolument comme vous le dîtes si bien "nous ménager des plages horaires(ballade,cinéma)pour éviter tout risque du surmenage". Et pour ne pas nous sentir coupable d'abandonner pour un temps le "moment" de la recherche pour le "moment" du loisir, rappelons nous comme l'a dit dans son cours Rémi Hess citant Henri Lefèvre (inventeur de la théorie du "moment") : "un moment ne doit jamais tendre vers un absolu au risque de s'aliéner et de provoquer des dégâts". Pour celui qui s'abandonnerait à un "moment" le danger serait de "ne plus être au monde et de devenir étranger à soi même". Alors oui pensons à notre recherche mais aussi à maintenir notre vie sociale au travers d'autres moments...
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